par Jean-Jacques COURTEY, Docteur en Géographie Economique, Ph. D
traduit et adapté de l'anglais par lui-même
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Voici la traduction et l'adaptation en français de notre article intitulé 'Into the secret of Economics : beyond a world economic contraction, an aside, the concept of "immersing" country, and much more !', publié sur Global Politics and Economics, le 1er juillet 2025 !
A titre informatif, nous croyons devoir rappeler que le Roi Charles III (né en 1948 au Palais de Buckingham, Londres, Royaume-Uni), n'est pas seulement Roi du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, mais également quatorze fois Roi de divers pays dans le monde entier (dont le Canada, l'Australie, et la Nouvelle-Zélande), et Chef du Commonwealth (54 Etats dans le monde, dont l'Inde et le Pakistan). Il dirige "la Couronne" à travers toute la planète, discrètement mais efficacement !
Comprendre le mode de fonctionnement de "la Couronne" n'est pas chose aisée pour un français de 2025, habitué à une France rétrécie : il lui faut faire l'effort de se remémorer, par mimétisme, le Royaume de France et de Navarre de Louis XIV (1638 - 1715) jusqu'à Louis XVI (1754 - 1793 ?), avec sa "Grande Louisiane" - 2,145 millions de km2, de La Nouvelle Orléans au Sud à la frontière Canadienne au Nord...et même un peu après jusqu'au 30 avril 1803, lorsque le 1er Consul, Napoléon Bonaparte (1769 - 1821), l'a vendue pour 15 millions de Dollars aux USA nouvellement formés. La Grande Louisiane Française comprenait la Louisiane proprement dite, l'Arkansas, l'Oklahoma, le Missouri, le Kansas, le Colorado, l'Iowa, le Nebraska, le Minnesota, le Dakota du Sud, le Dakota du Nord, le Wyoming, et le Montana !
Il faut maintenant que la France éternelle ressente à nouveau la fierté de celle qu'elle fut naguère, et Dieu qu'elle fut grande... et le reste encore à beaucoup d'égards, pour pouvoir ressentir à nouveau la fierté de ce qu'elle sera : tel devrait-être notre nouveau slogan pour un avenir plus radieux et rempli d'espérances, qui nous redonne la foi en nous-même et en nos capacités réalisatrices !
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Nous avons décidé de créer une nouvelle série mascotte dédiée à l'économie globale dans un sens large, sans éluder ses interconnexions évidentes avec d'autres domaines: "Dans le secret de l'Economie" !
Vous allez donc découvrir le premier numéro de notre nouvelle création. Nous approcherons les faits ou les événements sous un angle inattendu et stimulant. Et nous espérons que vous aimerez ça !
Pour écrire cet article, nous avons suivi notre inspiration en surfant sur le passé, mais également sur les événements inattendus ressortant des Actualités. Vous serez certainement surpris...jusqu'au bout !
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Le concept de "contraction économique", aussi appelé récession, est ancien. En économétrie, cela signifie que le pays considéré a un taux de croissance du PIB en dessous de 0 (donc moins quelque chose). L'Economie fonctionne depuis les époques Sumérienne et Babylonienne sur le mode des flux continuels. Si l'on stoppe ces flux, ou si on les rend plus difficiles, on peut créer une contraction économique. C'est très facile, et souvent plutôt rapide. Cela se produit quand une Dépression succède à l'Expansion. Et ses caractéristiques sont une contraction brutale de l'activité (diminution du PIB, diminution des investissements...). L'économie d'un pays est dite en Contraction ou en Récession, si la croissance est négative durant au moins trois mois consécutifs, ou s'il y a un simple ralentissement de la croissance à un niveau à peine au-dessus de 0%. Ce pourrait être le cas de la France en 2025 par exemple, où le taux de croissance attendu était estimé entre 0,5% et 0,7% au début de l'année. Cependant le taux de croissance enregistré au premier trimestre n'était que de 0,1%. Concernant les USA, leur taux de croissance pourrait diminuer de 2,8% l'année dernière à 1,4% cette année. Ce pourcentage peut être comparé à la prévision de 1,1% pour l'Union Européenne, et aux 0,9% attendus pour la zone Euro. Concernant l'Allemagne, aucune croissance n'était projetée pour 2025, et cependant au 1er trimestre une petite augmentation de 0,4% a été enregistrée. De façon contradictoire, on s'attend à ce que l'Allemagne soit la plus touchée en 2025 (après un an de récession) par la guerre des tarifs douaniers avec l'Amérique, à cause de ses voitures, de son acier, et de ses produits chimiques. Mais il est vrai que depuis le Chancelier Bismarck (1815 - 1898), les Exportations ont été le fer de lance de l'économie allemande. Une autre base importante de l'économie depuis l'aube des temps est "l'Effet de Levier". qui aide un pays (ou même un individu) à s'enrichir et à devenir puissant. On peut en trouver une illustration dans la fameuse lettre "k", que John Maynard Keynes (1883 - 1946) a introduite au siècle dernier, maintenant appelée le "multiplicateur keynésien", même si elle existait déjà à l'époque de Sumer et de Babylone. Il ne faut pas oublier que "l'écriture cunéiforme" a été créée initialement pour des raisons économiques et commerciales ! Suivant la logique de Lord Keynes dans sa "Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt, et de la monnaie" (1936), une dépense publique, considérée comme un investissement, provoque une augmentation des dépenses des ménages, et donc de la consommation. Et cet effet peut être mesuré mathématiquement avec le coefficient "k", qui est égal à 1/1-c, où c représente la propension à consommer. Keynes considérait le besoin d'un budget public en expansion pour stimuler la croissance dans une situation de Dépression de la demande privée, après le célèbre krach de 1929. Mais de nos jours, il n'est plus compris à cause des illusions trompeuses entretenues au sujet du fardeau du remboursement de la dette : en France, par exemple, il a en fait été réduit entre 2011 et 2020 à cause de l'inflation, et il représente actuellement en réalité environ 2% de notre PIB (58 milliards d'Euros, arrondis à 60 ?), ce qui ne devrait pas être si alarmant. Imaginez un instant un foyer qui devrait rembourser chaque année 2% de ses revenus globaux pour payer ses dettes : dire qu'il est en faillite apparaîtrait complètement idiot. Ce qui est amusant, c'est que le Japon et les USA sont plus zen que nous avec leurs Dettes respectives (266% et 124% de leur PIB, comparés à nos 114% seulement). Au lieu de parler de "Mur de la dette" en France, on devrait plutôt parler de "Mur des aides publiques aux entreprises" (presque quatre fois le montant du remboursement annuel de la dette actuellement), avec une augmentation en flèche depuis 2012. Une réallocation décisive de 26% de l'aide publique au remboursement de la dette , sans toucher au modèle social ni à la Sécurité Sociale, serait du meilleur effet !
La contraction potentielle annoncée de l'économie mondiale due à la guerre des tarifs douaniers, introduite par le Président Trump (né à New York en 1946), est difficile à comprendre et à suivre...sauf si l'on garde à l'esprit la lutte qui a opposé ces anciennes colonies britanniques à la Couronne Britannique depuis 1775, et 1776 bien sûr. Si la première guerre d'indépendance de l'Amérique fut gagnée par les Insurgents en 1783 avec l'aide du Roi de France et de Navarre, Louis XVI (1754 - 1793 ?), la seconde en 1812-1815 se termina plutôt par un compromis (avec un retour au "Statu quo ante bellum"). La paix fut signée en 1815, un an après le bombardement de la première Maison Blanche et la destruction de la capitale américaine. L'occupation de Washington par les Tuniques Rouges Canadiennes, à cette occasion, explique pourquoi encore de nos jours le District de Columbia est traité tout à fait différemment du reste des USA. Cette seconde guerre fut lancée par les nouveaux USA, qui essayèrent sans succès, d'envahir le Canada : ils voulaient que les Canadiens deviennent Américains (déjà) ! Ensuite, le Canada représentant la Couronne Britannique, envahit avec succès les ex-colonies britanniques d'Amérique : la guerre Britannico-Américaine de 1812-1815 fut en fait une guerre Canado-Américaine. Et officiellement, elle n'eut aucun vainqueur, sauf que les Britanniques purent retrouver leur influence perdue en 1783. Cette influence, notamment économique et commerciale, s'accrut à nouveau après la Guerre de Sécession (1861 - 1865), et la mort du Président Lincoln (1809 - 1865), quand les banques britanniques renforcèrent leur ascendant sur le Dollar à travers les trusts, et encore davantage en 1913 avec la création de la Fed (Federal Reserve Bank) sur l'Île Jekyll - Géorgie, USA. La Fed n'est pas du tout un organisme public, mais un organisme totalement privé et plutôt indépendant, fait d'un conglomérat de banques privées : en 2018, la richesse combinée de ces banques était déjà estimée à plus de 300 trillions de Dollars. A titre de comparaison, la dette publique des USA était de 36,2 trillions de Dollars à la fin de 2024. La dette obligataire des USA envers la Fed est donc une énorme contrainte. Ils sont littéralement entre ses mains, même si on nommait un co-Président de la Fed pour abaisser les taux d'intérêts. Il ne faut pas oublier qu'à la différence de la plupart des pays, l'Amérique n'est pas propriétaire de sa propre monnaie : elle paye chaque mois un lourd loyer pour l'émission de ses billets de banque (les Dollars), et leur circulation à travers le monde. Les Présidents Abraham Lincoln et John Fitzgerald Kennedy (1917 - 1963) voulaient que les Etats-Unis soient propriétaires de leur propre monnaie, mais ils ont échoué. Et le Président Ronald Reagan (1911 -2004), qui avait la même idée, recula finalement. Par coincidence, il échappa à la mort de justesse après la tentative d'assassinat du 30 mars 1981 à Washington, avec des balles explosives appelées "Dévastratices". Il est toujours dangereux pour un gouvernement de jouer avec la monnaie et sa liquidité : les flux ne doivent jamais être interrompus. Donc, la contraction économique potentielle annoncée présentement est un signe que cette vieille guerre a recommencé, pour le contrôle du monde: il est important de savoir qui va avoir le leadership à l'intérieur du monde Anglo-Saxon. Pourtant, en moins de quatre ans maintenant, il est plutôt douteux que le Canada devienne Américain (comme dans la revendication de 1812), et que la Couronne Britannique perde son pouvoir multiséculaire, en dépit des frictions. Le Courant Hamiltonien (favorable à un compromis avec la Grande-Bretagne et la Couronne) est toujours très puissant et influent aux USA. Et il faut se souvenir que la Couronne est considérée comme l'héritière et la successeuse des Empires Babyloniens et Sumériens, dans le temps présent !
En guise d'aparté, concernant la période précédant l'Empire de Sumer en Mésopotamie (actuellement appelé l'Irak), il est difficile de savoir quels étaient les concepts "Obeidiens". Pourtant, il est clairement démontré maintenant que les "Obeidiens" n'étaient pas du tout des hommes et des femmes préhistoriques, mais des êtres avec un corps humain et un visage de serpent ou de lézard, fiers de leurs mystérieuses origines. Avaient-ils une écriture ? La réponse n'est pas claire, car il se pourrait que beaucoup de spécialistes aient contourné la question, en se concentrant seulement sur les poteries retrouvées. Cependant, la question fondamentale qui se pose est celle de savoir quand un dessin est juste ce dont il a l'air, ou au contraire un signe d'écriture ? Apparemment, ils accordaient une grande importance à la maternité et aux bébés, si l'on considère les figurines découvertes près d'Eridu et d'Ur (considérée comme les plus vieilles villes du monde). Et le statut de la femme semble avoir été très élevé dans leur société. De nos jours, on peut même acheter des reproductions de femmes ophidiennes allaitant leurs bébés ophidiens sur Internet. La période Obeidienne est en réalité très peu étudiée, parce qu'elle cause un grand problème "visuel" aux archéologues et aux historiens classiques. Ils essaient d'introduire des biais cognitifs pour ne pas voir ce qu'ils voient, en imaginant maladroitement des explications branlantes. Etrangement, derrière la "Chaise de la Résurrection" de la salle d'audience papale, appelée "Hall Paul VI", à la fois au Vatican et à Rome (Italie), il y a une très grande sculpture représentant "Jésus après l'Apocalypse atomique", depuis 1977 : ce chef-d'oeuvre de Pericle Fazzini (1913 - 1987) est juste derrière le trône du Pape, et il ressemble beaucoup à un homme ophidien Obeidien. Il a aussi des traits physiques communs, étonnamment, avec la vieille figure d'El, le Dieu du Désert du Proche-Orient, qu'il soit représenté seul ou avec son Ashéra. Cet artiste appelait sa scultpture "Bozzetto per la Resurrezione" (Croquis pour la Résurrection, en français). Donc l'Histoire, la Géographie, l'Economie, et la Religion qui étaient initialement interconnectées ont en fait commencé un peu avant Sumer...à Tell-el-Obeid (Sud de l'Irak). Rome reconnaît-elle de façon discrète et artistique notre héritage originel, ignoré et mal compris ?
Le concept de "pays immergeant" est à l'opposé plutôt nouveau : c'est exactement le contraire d'un pays émergent. C'est la caractéristique d'un pays anciennement dominant qui continue à perdre du terrain et de la vitalité. Si le processus s'inverse, un pays immergeant peut devenir à son tour un pays émergent, ou plus précisément réémergent. Ce concept est un néologisme que nous introduisons aujourd'hui en politique et en économie globales. Donc, normalement vous ne trouverez aucune documentation à ce sujet. Ce type de pays n'est plus convergent avec les pays émergents, qui maintenant sont devenus des pays développés. Vous pouvez essayer de trouver par vous-mêmes quels pays pourraient être appelés de cette façon de nos jours. Un "pays immergeant" est un pays où les décisions économiques sont prises dans la mauvaise direction, de manière désordonnée et soudaine. L'irrationnalité prend possession des experts et des décideurs, d'une façon qui peut apparaître tout à fait suicidaire pour leur monnaie et ses flux, leur économie, leur marché obligataire et leur marché d'actions, et leurs habitants. D'une certaine façon, cela peut devenir la marque d'un pays en train de mourir, dont la civilisation et la culture semblent soudain s'évaporer après une vague de chaleur. Comme le phénomène est collectif et paroxystique, il est extrêmement difficile à contenir. Ce phénomène étrange est lié à la profonde décadence et à la cupidité débridée de son oligarchie. Dans une "démocrature" (contraction et bizarre mélange de "démocratie" et de "dictature"), l'immersion peut être plutôt rapide. La raison vient de l'absence de contre-pouvoirs sérieux et effectifs. C'est presque comme s'il y avait une seule vérité officielle, et rien d'autre. Ici, nous sommes à la culmination du paradigme Orwéllien ("1984"), avec sa fatigante Nov'langue et la surveillance de "Big Brother". Etre dans un pays immergeant est pire que d'être dans un Etat en contraction économique. En effet, un "pays immergeant" peut devenir un pays finissant, qui se noie dans le brouhaha des bla bla bla, avec une peur induite de tout et de rien, comme mode de domination quotidien des citoyens. Nous vous laisserons trouver par vous-même des exemples de pays immergeants, avec cette grille de lecture : vous pourriez être étonnés. A titre d'indice supplémentaire, ce type de pays encourage ses citoyens à abandonner volontairement de plus en plus de libertés jour après jour, sous la promesse illusoire de sécurité. Mais la vérité, c'est qu'à la fin, ils n'auront rien s'ils ne sont pas circonspects, en y réfléchissant à deux fois !
L'équation du PIB (Produit Intérieur Brut) est la suivante : PIB = C + I + G + (ou -) X
C représente la Consommation, I l'investissement, G les dépenses gouvernementales, et X le solde de la balance commerciale. Dans le cas de la France, X est négatif (- 1,2%), les Importations dépassant les Exportations depuis 2004, après une période positive entre 1994 et 2003. C'est l'énorme différence avec notre principal partenaire européen, l'Allemagne (+ 36,1% en 2024). Ceci dit, dans les écoles de commerce françaises c'est maintenant la fonction Achats qui est valorisée, et pas du tout la fonction Exports : en suivant ce chemin plus facile, il n'est pas surprenant qu'X soit (et doive demeurer) négatif pour la France. G (1670 milliards d'Euros l'année dernière, dans notre pays), est la cible de nombreuses attaques car tout le monde, veut en réduire drastiquement et un peu follement le montant : les gens réalisent-t-ils que G compte pour 57,1% de notre PIB ? Traditionnellement, G est important en France depuis Louis XIV (1638 - 1715), quand son Royaume devint la Première Puissance du Monde : à son époque, G atteint même 59% du PIB français. C'était l'époque des premiers régimes spéciaux octroyés par le Roi entre 1673 et 1709 (le côté social de sa Monarchie). Maintenant, nous sommes seulement n°7, ou même n°24, si l'on considère la classification du PIB en parité de pouvoir d'achat par habitant (2024). Il faut noter que si l'on réduit G excessivement et surtout trop soudainement, une contraction économique catastrophique s'ensuivra immédiatement. Un objectif inavoué de 28% est tout à fait démentiel. G représente tout de même 48,4% du PIB allemand par exemple (49% pour l'Union Européenne) : bien qu'en récession, l'Allemagne est devenue la 3ème Puissance Economique Mondiale l'an dernier en doublant le Japon, et se trouvait juste derrière une Chine stable et une Amérique encore prévisible. Donc la croissance en France peut seulement provenir de l'augmentation de la Consommation ou de celle de l'Investissement. Pour le moment, la Consommation n'augmente pas beaucoup à cause du manque de pourvoir d'achat des ménages : ces derniers préfèrent épargner du fait de leur anxiété à propos de l'avenir. De ce fait, l'Investissement reste le seul levier pour stimuler la croissance. Ceci explique pourquoi nous voulons attirer les investissements mondiaux en France. Et dans ce but, nous offrons des aides publiques aux investisseurs potentiels. Le seul problème, c'est que ces derniers, et notamment les plus gros ont tendance à prendre les aides publiques.. et à s'en aller une fois qu'ils les ont obtenues en entier. C'est un peu comme si nous payions des investisseurs pour venir et créer des sociétés, ou racheter des compagnies nationales (dans la plupart des cas). L'exemple du secteur de l'acier à Dunkerque (Nord) et dans sa région est particulièrement frappant, mais il est loin d'être le seul. Ces sociétés tendent à investir en France à travers des LBO (Leveraged Buy-out, ou "Rachats avec effet de levier"). Dans un LBO habituellement l'acheteur apporte seulement 10% du capital via une société holding, le reste étant payé par la compagnie achetée elle-même à travers des prêts. C'est très avantageux pour les investisseurs, mais une vraie perte pour la "compagnie-proie"...et pour la France in fine. Si l'on ajoute les aides publiques (sans réelles contreparties habituellement), on peut facilement arriver à plus de 100%. Habituellement, les promesses de créations d'emplois ne sont pas pleinement respectées, et lorsque la société holding s'en va à la fin du processus, qui peut prendre plusieurs années, la plupart des employés se retrouvent sur le carreau. Et il est très rare pour une société holding de rembourser les aides publiques reçues, même partiellement. Paradoxalement, dans le cas de Dunkerque et de son industrie de l'acier par exemple, il serait au final moins coûteux, d'oser faire une Nationalisation suzeraine des moyens de production. Mais il faudrait un grand stratège pour accomplir cela, souverainement !
Pour faire une référence au passé, un Président du Conseil oublié du XIXème siècle, eu un effet efficace et stimulant sur le redressement de la France après la chute Napoléonienne à Waterloo (1815). Il était à la fois Président du Conseil et Ministre des Finances : cet ancien Officier de marine de Louis XVI, qui venait du Sud-Ouest de la France et avait parfois le sang chaud, était Joseph de Villèle (1773 - 1854). Il officia dès la fin du règne de Louis XVIII (1755 - 1824), durant la seconde Restauration. Il était justement le Père de l'industrialisation du port de Dunkerque et de sa région (Nord), et le sauveur de l'agriculture française, qui connut un boom surprenant et inattendu (1er rang dans toute l'Europe, Russie incluse). C'est également lui qui réussit en Espagne , là où Napoléon Ier (1769 - 1821) avait échoué, avec l'époustouflante victoire du Fort du Trocadéro en 1823 (dans l'entrée du port de Cadix en Andalousie), en étonnant toute l'Europe : cet événement incroyable, pour une campagne militaire plutôt courte, redonna soudainement à la France son statut de Grande Puissance Militaire...perdu près de Bruxelles, à Waterloo (Belgique), en 1815 par Napoléon Ier face au Duc de Wellington (1769 - 1852). Ceci fut mis en lumière par le célèbre Vicomte François-René de Chateaubriand (1768 - 1848), qui était encore son Ministre des Affaires Etrangères à cette époque. Il était si étonnant, excellent, et ferme dans sa direction du Royaume de France, que le Roi suivant, Charles X (1757 - 1836) le maintint à la tête de l'Etat. Lorsque le Comte Joseph de Villèle décida de démissionner de sa double position début janvier 1828, il laissa un legs impressionnant à la France : un budget en notable expansion, avec un excédent budgétaire tout à fait remarquable. Comme il refusa définitivement de revenir au pouvoir, le 31 mars 1830, parce qu'il avait été trahi par 70 députés Ultra-royalistes, la fin du règne de Charles X vint rapidement. La Révolution se produisit du 27 au 29 juillet 1830, les célèbres "Trois Glorieuses". Et cette seconde révolution bourgeoise fut marquée par l'avènement d'un nouveau Roi, Louis-Philippe Ier (1773 - 1850), de la branche cadette des Bourbons-Orléans, à l'instigation du Marquis de la Fayette (1757 - 1834) !
De nos jours, l'Economie semble revenir au XIXème siècle, ce qui veut dire en fait l'effacement des règles internationales, et chacun pour soi. C'est comme si tout le monde voulait faire du XXIème siècle un nouveau XIXème siècle. Pour en revenir au cas de la France, un leader très fort et aussi coriace que Joseph de Villèle - maintenant étrangement oublié, mais pas pour longtemps - n'aurait pas hésité à prendre une grande décision s'il vivait encore et était toujours au pouvoir aujourd'hui. Les aides publiques représentaient environ 223 milliards d'Euros en 2024 (7,7% de notre PIB, et presque quatre fois le montant du remboursement annuel de la Dette comme déjà souligné), et la France cherche 40 milliards d'Euros pour finaliser le budget pour 2026. En 1979, les aides publiques aux entreprises représentaient seulement 3% de notre PIB, à titre de comparaison utile ! De là, voyant l'inefficacité et le coût excessif des aides publiques aux entreprises, vous pouvez facilement deviner quelles coupes budgétaires le Comte de Villèle aurait faites sans hésiter - même si vous n'êtes pas économiste. A titre de rappel historique, c'est lui qui a dissous la Garde Nationale créée le 15 juillet 1789 (sur l'insistance de Charles X), parce qu'elle avait osé manifester contre lui et ses ministres (Dissolution du 29 avril 1827). Donc, du simple soldat au général, tout le monde s'est retrouvé simple civil du jour au lendemain. C'était un 1789 à l'envers, mais ça n'a pas duré, car en 1830 elle a été rétablie, avec le Marquis de la Fayette à sa tête : seuls les plus gros contribuables pouvaient en être membres, pas les gens ordinaires !
Même si le "sourire du Dollar" est toujours très présent, l'économie américaine réelle (celle qui ne dépend pas des marchés d'actions) pourrait souffrir de la contraction économique annoncée. Le ralentissement américain existe déjà. Et il pourrait être accentué par le manque de main d'oeuvre étrangère, qui risque de pénaliser des secteurs entiers de l'économie. Ceci dit même les marchés d'actions et le marché obligataire devrait continuer leur forte tendance au yoyo. Et l'émergence inattendue d'un "ailleurs" plus stable pourrait bien se produire. Car la possibilité d'un ralentissement économique affectant d'autres pays, semble être devenue plus qu'une prédiction. En 2025, l'économie mondiale apparaît malade, instable, et morose, avec un scénario de guerre sans fin en Ukraine, et une nouvelle guerre au Proche et au Moyen-Orient entre Israel et l'Iran provoquant un étrange contre-effet. A cet égard, un blocus du détroit d'Ormuz par l'Iran (et donc des supertankers de pétrole et de gaz naturel liquéfié), aurait pu avoir un grand impact sur la contraction de l'économie mondiale, sans le cessez-le-feu du 24 juin du Président Trump entre l'Iran et Israel. Mais il est vrai que pendant que les hostilités continuent entre l'Ukraine et la Russie, au moins personne ne peut exploiter les ressources naturelles et énergétiques de l'Ukraine, ni ses terres rares, où qu'elles soient dans le pays : l'Accord Américano-Ukrainien du 30 avril 2025 demeurera inappliqué entre temps. Paradoxalement, le pays est plus indépendant à travers la guerre, qu'il ne le serait en cas de vrai cessez-le-feu ou de paix (improbable). Cependant, beaucoup des deux côtés et à l'extérieur aussi, souhaite trouver une issue à ce conflit. Pour le moment seul un armistice à la façon Coréenne (Armistice de Panmunjeom du 27juillet 1953), sans traité de paix semble possible !
La chose inattendue provoquant un Contre-Effet a été la nouvelle guerre entre Israel et l'Iran, concernant la menace constituée par la nouvelle position potentielle et peu claire de ce dernier comme puissance nucléaire. Cela s'est produit quatre jours après que le rapport de l'AIEA du 9 juin 2025 : selon lui, l'Iran pouvait enrichir 409 kg d'uranium de 60 à 90% en seulement trois jours, pour produire ensuite au moins 10 bombes nucléaires. L'intervention militaire d'Israel en Iran le vendredi 13 juin 2025, mettait incidemment en lumière la position de la Russie en tant que Médiateur potentiel entre les deux belligérants. De plus, selon la Maison Blanche, la bombe atomique iranienne pouvait être assemblée en seulement quinze jours. Et le vendredi 20 juin 2025, vers 9 heures du soir (heure locale), un tremblement de terre de magnitude 5,1 fut enregistré près d'un site nucléaire de la région de Qom : était-ce le premier essai souterrain de la bombe atomique iranienne, ou seulement un séisme occasionnel comme il peut en arriver dans cette zone ? Initialement, c'est principalement la surface des principaux sites nucléaires iraniens qui a été détruite par les avions de guerre israéliens, sans qu'aucune trace de radioactivité n'ait été détectée curieusement...Cependant, on a dit que le site principal de Natanz avait été complètement détruit, parmi d'autres dommages incluant non seulement des officiels, mais aussi des civils...avec de fortes ripostes de drones et de missiles iraniens sur Israel, à travers son Dôme de Fer. Pourtant, le site nucléaire de Fordo qui est abrité au sein d'une montagne, était encore opératif. Dans tous les cas, la difficulté était liée à la profondeur des installations (80 m ou beaucoup plus). La GBU57, une mégabombe US de 13 tonnes peut seulement atteindre 60 m de profondeur. Cependant, elle a été utilisée par sept B2 américains sur Fordo (situé à 35 km de Qom) à 12 reprises. et sur Natanz (à nouveau) à deux reprises. - le dimanche 22 juin 2025, très tôt le matin. Le site d'Ispahan quant à lui a été bombardé avec des missiles Tomahawk, comme Natanz également, à partir d'un sous-marin américain. La chose étrange, c'est que la montagne de granit de Fordo ne s'est pas du tout effondrée, même si le site a été endommagé. C'était comme si la montagne était vivante et avait avalé les 12 méga-explosions et leur souffle, en produisant in fine un nuage noir dans l'atmosphère. A la fin, c'était comme s'il n'y avait plus trace d'aucun stock d'uranium hautement enrichi dans ces trois sites. A nouveau, aucune contamination radioactive ne fut détectée, même s'il y eut quelques personnes légèrement blessées !
Le point principal de cette mini-guerre est qu'elle s'est terminée très soudainement, en queue de poisson, le 24 juin 2025 (Jour de la Saint Jean). Etait-elle liée à une libération allégorique du Saoshyant Zoroastrien (sous la forme du nuage noir mentionné ci-dessus), de sa prison-forteresse de Fordo justement ? Saoshyant et Saint Jean également, étaient chers aux Illuminati de Bavière et à leur fondateur, Johann Adam Weishaupt (!748 - 1830). Cette guerre était réellement bizarre : c'était un peu comme si nous étions dans la 5ème dimension ! En parallèle, le Pouvoir en Iran est apparu affaibli : pendant un moment s'est posée la question d'un changement de régime, particulièrement avec la possibilité d'une restauration de la Monarchie Pahlavi après 46 ans de Révolution. Pourtant, avec le retour abrupt à la paix, le régime semble avoir été sauvé de justesse, et les espérances du peuple iranien pour la liberté se sont évanouies. Si Saoshyant (le "Sauveur suprême" de l'ultime renouveau ou "Frashkan") pouvait êre davantage qu'un personnage allégorique, comme prédit par le Zend-Avesta et par Zarathoustra, personne ne sait à quel point son intervention pourrait s'avérer imprévisible. On peut seulement remarquer que l'ancienne religion d'Ahura-Mazda (le Dieu-ailé), a régné sur la Perse du 10ème siècle avant Jésus-Christ au 7ème siècle de notre ère, et qu'elle existe toujours ! On nous a dit que l'Air-force iranienne était comme inexistante. Dès lors, cette inexistence rend tout le travail de leurrage des B2 américains dans leur approche de l'Iran et son survol quelque peu étrange, et un peu exagéré. Bizarrement, en dépit des liens étroits existant entre la Chine et l'Iran, ce dernier n'avait aucun avion de guerre Chengdu. Mais cela devrait changer l'année prochaine, avec les premières livraisons. En effet, durant la très récente mini-guerre entre l'Inde et le Pakistan au Cachemire-et-Jammu (22 avril 2025 - 10 mai 2025), les Chengdus du Pakistan comme les "J-10C Vigoureux Dragons" (des avions de guerre multirôles) se sont fait remarquer. Ils ont été capables d'infliger d'étonnantes pertes à l'Air-force indienne, avec leurs missiles à double impulsion PL-15 (à Mach 5), dans la nuit du 8 mai 2025. Les J-10C ont été la soudaine Révélation de cette surprenante mini-guerre. De plus, les radars quantiques chinois pourraient rendre la technologie "furtive" inopérante. Si le bombardier B2 furtif semble être un produit direct de la rétro-ingéniérie "Zeta" (remontant à 1947), sauf pour la vitesse, le J-10C chinois pourrait ressembler à une rétro-ingéniérie de type "Vénusien" (plus récente donc) allégoriquement !
Concernant la situation de la France, les choses sont peu claires et chaotiques ou contradictoires, comme d'habitude. Les "paroles performatives" ne sont pas la tasse de thé des Français. Les "paroles performatives" sont supposées être capable de changer la réalité politique, économique, et sociale qu'elles décrivent, à travers une communication intensive (pour réaliser des applications sensorielles). Bien sûr, la pensée magique n'est pas nécessairement une mauvaise chose, quand elle est positive comme dans la méthode Coué. Mais utiliser la même méthode à l'envers pour nous déprimer n'est pas du meilleur effet. De fait, dire fermement et de façon répétée quelque chose de mal compris, ne le fait pas forcément se réaliser. "Tout français qui ose penser par lui-même est un héros", disait Stendhal (1783 - 1842). La seule chose de sûre, c'est que l'entité géographique vivante appelée "France", est apparue jusqu'à maintenant comme plus forte que ses élites en plein blues, et ses leaders en pleine confusion (non stratégique). C'est un peu comme si la "France éternelle", l'ancien Royaume des crapauds et des grenouilles, refusait obstinément de mourir, et voulait se libérer des mirages d'une "hypnocratie" sans beaucoup d'espoir. Nous vous renvoyons à ce sujet à notre article du 4 octobre 2021, intitulé "Uchronic history XV : "Ranae regem petunt" or the missed surprise of Robespierre !" !