Saturday, February 15, 2025

Juste de la science-fiction n°LXVII : étonnant Catharisme, surprenant Catholicisme !

par Jean-Jacques COURTEY, Docteur en Géographie Economique, Ph. D

traduit et adapté de l'anglais par lui-même

____________________________

Voici la traduction et l'adaptation en français de notre article intitulé "Just science-fiction LXVII : astonishing Catharism, surprising Catholicism !", publié sur Global Politics and Economics le 4 janvier 2025 !

                                                                   ******

Nous allons traiter ce sujet à travers l'une de nos séries mascottes, "Juste de la science-fiction", car il emprunte par certains aspects à la Science-fiction, et pas seulement à la Religion !

Nous vous souhaitons une bonne lecture : vous pourriez être étonné de redécouvrir une partie de notre histoire, sous un angle différent...avec de nouvelles perspectives !

Et nous vous laissons découvrir notre nouvel article, en annonçant par avance que notre conclusion vous surprendra totalement !

Géographiquement, en 1167 quand l'évêque bogomile Niquinta (Nicétas de Constantinople) vint très probablement à Saint-Félix-de-Caraman - actuellement Saint-Félix-Lauragais en Haute-Garonne -, d'autres représentants Cathares venaient aussi de la région de Lille, d'Allemagne, de Suisse, de Lyon, du Sud de la France, d'Italie, de Bosnie, de Bulgarie...!

Le plus grand secret des Cathares n'est pas leur supposé trésor (souvent étrangement confondu avec celui des Templiers) : c'est certainement leur véritable origine, leur origine "miroir" en lien avec la religion catholique, d'où notre titre déroutant !

                                                                   ******

Le Catharisme est une croyance plutôt mal comprise. Déjà, son nom est un surnom donné par l'Eglise Catholique. S'agissait-il de dérision au début, avec un mot dérivé de chat, ou au contraire d'une description de l'attitude exigeante de ses membres, "bonshommes" et "bonnes femmes", concernant la pureté et la nécessaire humilité de son clergé ? Cathare pourrait vouloir dire "Purificateur. Les Cathares voulaient redonner au Christianisme son sens original, qui était lié à l'Esprit et non à la Matière. L'attitude de deux Rois de France, tous les deux appelés Philippe, envers les Cathares pourrait apparaître de nos jours comme tout à fait singulière - au moins si nous considérons la question. On peut même se demander si l'on ne nous cache pas des choses encore aujourd'hui concernant le Catharisme. Même de nos jours, il est extrêmement compliqué de saisir cette forme de croyance, qui reconnaît Jésus-Christ tout en lui attribuant un rôle quelque peu différent de celui des croyances de la majorité. Quelques spécialistes, en quête d'un point de vue original peut-être, tendent à nier un peu rapidement le côté Manichéen de cette religion. Mais le fait est qu'il est clairement fondé sur le Livre des Deux Principes ("Liber de duobus principiis"). Et l'opposition fondamentale entre un Dieu bon et un Dieu mauvais de la même famille, est toujours centrale, et d'une certaine façon similaire à ce qui existe dans les enseignements du célèbre Zarathoustra : "celui qui n'impose pas aux autres ce qui n'est pas bon pour lui-même, celui-là seul est noble et lumineux !" Le mauvais Dieu est le dieu de la Chair et de la Matière (opposé au Dieu de l'Esprit), et il règne sur Terre en tant que Prince de ce monde. Ils refusaient ainsi le mariage parce qu'il était étroitement lié à la Chair. Aussi seraient-ils certainement heureux de voir que dans la France d'aujourd'hui, le nombre de couples non mariés est maintenant supérieur à celui des couples mariés - et ce dans une société où le Végétarianisme, un autre de leurs points, est en expansion (à travers le Véganisme) !

Mais le sujet le plus compliqué de la foi cathare est celui de la Rédemption : Jésus-Christ serait venu sur Terre pour la permettre, mais elle concernerait au premier chef les Anges déchus ["tombés du ciel", NDLR] et leurs rejetons - avant les êtres humains. Nous le soulignons car cela n'est presque jamais mis en avant par les études consacrées au Catharisme, concentrées essentiellement sur l'aspect de l'opposition institutionnelle à l'Eglise Catholique...tout en ayant paradoxalement une organisation similaire en évêchés. Et c'est pourquoi ils étaient appelés "hérétiques" ! A certains égards, le Catharisme pourrait apparaître comme un Christianisme ésotérique, en quête de pureté, avec un retour aux sources. Les "bonshommes" ("good men") et les "bonnes femmes" ("good women") comme ils s'appelaient eux-mêmes étaient dirigés par les "Parfaits" ("Perfects"), leur classe sacerdotale qui avait reçu le "Consolamentum" : le sacrement de "Consolation" par imposition des mains sur le front (sans eau, mais pas nécessairement sans huile sacrée) au seul nom de Jésus-Christ - lequel s'était développé à partir du milieu du XIIème siècle. En fait, la plupart d'entre eux étaient "flexitariens" et plutôt libres et égaux, y compris les femmes, la diète végétarienne avec du poisson et l'abstinence étant les obligations des seuls Parfaits ("Perfects") en réalité. Dans le sud de la France et ailleurs, leur mode de vie plus simple et plus relaxé pouvait facilement séduire leurs coreligionnaires catholiques. Beaucoup les aimaient bien en réalité, et ils vivaient en osmose. C'est ce qui explique pourquoi tant de Catholiques les défendirent si ardemment, et sans hésitation, contre les envahisseurs brutaux et cupides du Nord de la France !

Philippe II Auguste (1165 - 1223) fit tout pour combattre l'idée d'une croisade contre les Cathares dans le sud de la France, qui flottait dans l'air. Mais il dut finalement s'incliner devant le Pape, à partir de 1208. Cependant, il interdit à tout noble de haut lignage de participer à une chose aussi affreuse. Philippe II avait participé à la Troisième Croisade en Terre Sainte (1189 - 1192). Et il en avait gardé une terrible mémoire. Parfois, il avait des cauchemars de ce qu'il avait vu là-bas. Les querelles doctrinales à propos de la Religion le fatiguaient. Il avait tendance à voir les Cathares comme des Chrétiens plus cools et plus enjoués. Ils vivaient joyeusement leur vie et cela ne le dérangeait pas personnellement. Et la dernière chose qu'il souhaitait était de soumettre son royaume à une telle horreur sous le vain prétexte de religion. C'est pourquoi cette croisade fut dirigée en 1209 par un obscur petit noble de la région parisienne, appelé Simon de Montfort (vers 1170 - 1218). Ce dernier fut finalement malchanceux dans cette croisade, et mourut devant Toulouse durant son siège le 25 juin 1218. Il fut heurté à la tête par une grosse pierre lancée par une pierrière : son heaume et sa tête explosèrent littéralement. Etait-ce une punition de Dieu pour sa cruauté et sa rapacité ? Encore de nos jours, quelques historiens se demandent pourquoi Philippe II n'a pas associé à son trône son premier fils, Louis (1187 - 1226) - le futur Louis VIII le Lion -, comme le firent ses ancêtres capétiens ? En fait, il ne s'agissait pas d'un  oubli : c'était délibéré. Il avait changé d'avis à propos de son fils aîné, Louis. Et il ne voulait plus qu'il soit Roi de France après sa mort, parce qu'il était en faveur de la Croisade contre les "Albigeois" (les Cathares). Incidemment, en 1218 il avait envoyé Louis, son fils très insistant, remplacer Simon de Montfort au siège de Toulouse - mais seulement pour une question de suzeraineté et rien d'autre. Au plus profond de lui-même, il pensait qu'il allait échouer comme il l'avait fait en Angleterre (en 1217)...et c'est ce qui se produisit. De toute façon, s'il était resté à Paris avec lui, il aurait été insupportable. Et comme la Monarchie Capétienne était encore élective jusqu'à sa mort le 14 juillet 1223, il voulait que l'Assemblée des Grands du Royaume désignent son second fils Philippe (1200 - 1234). Mais cela n'arriva pas, et au lieu de cela la Monarchie Capétienne devint héréditaire en ce jour du 14 juillet 1223 ! 

Concernant Philippe IV le Bel (1268 - 1314), qui était pourtant connu pour être strict en matière religieuse, il est à noter qu'il accueillit Guillaume de Nogaret ("Guilhem" de son prénom Occitan et Cathare - vers 1260 - 1313) dans son Conseil Privé : ce "Roi de Fer" en fit même l'un de ses principaux ministres en 1307. Ils entrèrent en contact pour la première fois en 1293, pour une question compliquée de bornage territorial dans la région de Montpellier, où il put apprécier sa subtilité. Etrangement, ceci fait un peu écho à la difficile question de démarcation territoriale des évêchés cathares de Toulouse et de Carcassès, réglée par le protocole de bornage de l'évêque bogomile "Niquinta" (ou Nicétas) en 1167 : ceci se produisit à Saint-Félix-de-Caraman (renommé Saint-Félix-Lauragais en 1921), le lieu même où "Guilhem" était né. L'accent chantant de Guillaume de Nogaret parvenait à relaxer le Roi, et il était bien le seul à y arriver.                        Cependant, à l'époque de Philippe IV les Cathares avaient presqu'entièrement disparu, à l'exception de Guilhem Bélibaste (vers 1280 - 1321) qui avait trouvé refuge dans le nord de l'Italie. Mais le Roi français n'était pas du tout après lui. En fait, son Conseiller personnel, le Chevalier Guillaume de Nogaret combattait en personne avec le Pape Boniface VIII (entre 1217 et 1230 - 1303), à distance tout d'abord : c'est lui qui encouragea Philippe IV à taxer le Clergé et tout spécialement le Haut Clergé en 1301. Il combattit même physiquement avec le Pape lors de l'attentat d'Anagni (du 7 au 9 septembre 1303), près de Rome, qui mena à la mort du Pape le mois suivant. Ce dernier l'avait même appelé "Patarin" (un terme qui voulait dire "Cathare", en référence au Pater Noster, leur prière essentielle) : donc, il l'accusait clairement d'être un Cathare caché. Par ailleurs, Nogaret détestait les Templiers (ceux qui avaient ri lors de l'exhumation publique et de la crémation des corps de ses grands-parents Cathares, quand il était petit garçon à Saint-Félix). Donc, sa haine de la papauté et de sa milice, les Chevaliers Templiers, provenait du traumatisme de son enfance : lui et sa famille avaient été publiquement humiliés et avaient tout perdu, y compris leur titre de noblesse originel. C'est pourquoi, ils avaient déménagé dans la région de Montpellier. Et c'est précisément Philippe le Bel qui l'avait restauré dans tous ses droits. Comme Guillaume de Nogaret le montra en servant ce Roi de France fort à partir de 1293-1295, un sursaut Cathare même épisodique peut surprendre et laisser des traces dans l'Histoire. La Papauté fut amenée de Rome à Avignon en 1309 (jusqu'en 1378). Et aucune malédiction de 1314 du dernier Grand Maître des Templiers, Jacques de Molay (entre 1244 et 1246 - 1314), ne pouvait l'atteindre, car il était déjà mort paisiblement en 1313, avec la conviction d'avoir rendu justice aux Cathares - officiellement disparus !




En conclusion, nous dirons que le Catharisme a quelque chose à voir avec la psycho-généalogie et le Cosmos. C'est à la base une croyance en la rédemption - ou plus précisément le sauvetage - des "Anges Déchus" et de leurs rejetons, avant celle des êtres humains ordinaires. Les "Anges Déchus" étaient appelés ainsi car ils étaient tombés du Ciel, et c'est tout. Et ils étaient en réalité plus de 200. La référence à un accident céleste clouant sur Terre un bataillon perdu d'Aliens fait étrangement écho à ce qu'a dit "Airl", le pilote et ingénieur féminin interrogé sur la base de Roswell en juillet 1947, après son accident de soucoupe volante avec un J.rod (un Zéta) causé par la foudre. Elle a dit que nous ignorions et comprenions totalement de travers notre véritable histoire. Et elle a expliqué que le rôle principal des rares êtres éveillés sur Terre , était de retrouver et d'aider ce bataillon de 3000 âmes perdues à revenir au "Domaine" (qui comprend Andromède) !

Airl a mis en garde les Terriens contre les mauvais scientifiques et leur religion de la Matière infondée. Elle a informé la Terre des forces sans rivales du Domaine, dont elle était un Officier. Et finalement, elle n'a pas vu l'intérêt de signer la transcription télépathique de sa gentille infirmière Catholique, Matilda O'Donnell MacElroy : selon elle, Matilda, qui se trouvait être l'un des 3000 Aliens perdus était totalement digne de confiance. C'est à ce moment là, que toutes les deux furent soudainement assaillies par les militaires et les scientifiques. Et le corps frêle d'Airl fut soumis à des Electrochocs...avant de succomber rapidement aux mauvais traitements, tandis qu'on administra du Penthotal à Matilda. Mais l'âme d'Airl put échapper à ces scientifiques sans conscience !

D'une certaine façon, ce fut la même chose pour les Cathares qui furent brûlés vifs, généralement après avoir été torturés par l'Inquisition : ils étaient libérés de la Terre, vue comme une planète-prison de Matière. Pourtant eux-mêmes étaient non violents et pacifiques...s'ils n'étaient pas provoqués. Ils utilisaient la célèbre formule tronquée, "si l'on me frappe sur la joue gauche, je tends la joue droite" (dérivée de Saint Mathieu, 5-39), tout en ajoutant la section manquante de Jésus-Christ : "mais je ne dis pas ce que je fais de mes pieds !" En effet, il ne considéraient pas du tout l'Evangile selon Saint Mathieu comme authentique, et pratiquaient plutôt un Christianisme actif (ou réactif) !

Historiquement, c'est le meurtre du légat cistercien et premier Inquisiteur du Pape, Pierre de Castelnau (1170 - 1208) près de Saint-Gilles-du-Gard le 15 janvier 1208, qui provoqua la Croisade l'année d'après. Il fut possiblement tué par la lance d'un Officier du Comte de Toulouse, Raymond VI (1156 - 1222). Ce dernier venait juste d'être excommunié la veille, après sa violente altercation avec le légat et son refus de combattre "l'hérésie" : il ne voulait pas avoir à combattre ses propres sujets ! Philippe II Auguste fut alors obligé de laisser le Pape agir en France à partir de 1209, avec sa Croisade contre les Cathares. Mais il refusa d'y participer. Il était défavorable à ce combat de Chrétiens contre d'autres Chrétiens un peu différents. Béziers fut mise à sac, et toute la population massacrée, Cathares aussi bien que Catholiques, le 22 juillet 1209. Cela ressemblait plus à une Croisade contre le Sud (le "Midi") en réalité. Mais c'était juste le début...jusqu'à la chute de Montségur le 16 mars 1244, où plus de 200 Cathares furent brûlés vifs !

Les Cathares restants se cachaient pour échapper à l'Inquisition, spécialement mise en place pour eux à partir de 1199, par le Pape Innocent III (1160 - 1216). Et en 1321, il n'y avait plus qu'un seul "Parfait" ("Perfect") en France, Guilhem Bélibaste, qui était tout à la fois un Evêque et un Prophète à ce qu'il semble. De retour en France, il avait été trahi par son ami Arnaud Sicre, un Cathare également et pas un Catholique méridional. Mais nous ne savons pas si sa prophétie à propos de la future résurrection des Lys et du Catharisme, le jour où il fut brûlé vif  - le 24 août 1321 - dans le château de Villerouge-Termenès (dans le département de l'Aude présentement), se produira en 2025 ? 

La Croisade contre les Cathares rappelle aussi le combat entre deux grandes zones d'influence à l'intérieur de la France, liées à deux langues différentes : la langue d'Oïl au-dessus de la Loire, et la langue d'Oc au-dessous avec la riche civilisation Occitane. Les Cathares étaient porteurs d'une vigoureuse impulsion de liberté et de fraîcheur, que les Catholiques peuvent également porter à travers leur foi retrouvée et vivifiée aujourd'hui, dans un environnement défavorable. Le mur d'incompréhension qui s'était établi entre Guilhem de Nogaret, le Cathare vengeur caché, et les Templiers particulièrement, ne venait pas de leurs croyances qui étaient plutôt proches - spécialement avec leur seul Evangile accepté, l'Evangile selon Saint Jean -, mais de la psychologie la plus élémentaire de l'enfance. Concernant les différentes études sur les Cathares, il est toujours étrange de découvrir que certains spécialistes ne comprennent décidément pas grand chose à la Religion et à la Foi !

En effet, de nos jours quelques études relatives aux Cathares sont marquées par l'athéisme, ce qui complique leur compréhension : étaient-ils Dualistes ou pas, des Chrétiens ordinaires ou pas, et des Gnostiques ou pas, avec leur référence à Barbèlô, la Mère céleste qui engendra Jésus-Christ ? Même les Inquisiteurs, pourtant pas gentils du tout, ne mirent jamais en question le fait que les Cathares croyaient d'une certaine façon en Jésus-Christ et dans le même bon Dieu que les Catholiques, quoique vus différemment : c'est pourquoi, ils étaient appelés hérétiques. Evidemment, ils n'adhéraient pas du tout à leur philosophie de vie, mais ils ne la trouvèrent jamais inconcevable. Et ils ne la coupèrent jamais en tranches !

Il est remarquable que depuis 1810, la poussée royaliste contre Napoléon Ier (1769 - 1821) se soit faite à partir de Toulouse et de Bordeaux avec les "Chevaliers de la Foi", et ait été soutenue par Montpellier (capitale du Languedoc), Avignon, Lyon, et Lille - donc à partir d'anciennes zones d'influence Cathare. Concernant Montpellier, il doit être souligné que Guillaume de Nogaret avait étudié là-bas le droit au plus haut niveau, et également que Nostradamus (1503 - 1566) était devenu Docteur en Médecine dans la même ville ! 

Le 23 septembre 2016, l'Eglise Catholique Romaine s'est excusée de manière inattendue à Rome pour le Massacre des Cathares, à travers la voix de Benoît XVI (Joseph Ratzinger - 1927 - 2022) : il a reconnu que c'était une grosse erreur (ou faute). Et le 17 octobre 2016 également, l'évêque de Pamiers a demandé pardon au nom de l'Eglise Catholique dans l'Eglise de Montségur (Ariège). Quelle étrange volte-face de l'histoire ? Si c'est réellement le Pape Serge II (844 - 847) qui a créé le Catharisme durant son court règne pour régénérer la Foi Chrétienne, il aurait été mieux d'en informer la Curie Romaine ! Dès lors, la renaissance Cathare va-t-elle très paradoxalement s'accompagner d'un surprenant renouveau de la Foi Catholique en parallèle, dans le cadre d'une saine laïcité ? Est-ce que finalement l'Eglise Catholique, plus ouverte ou plus consciente aujourd'hui, sera cette source revigorante inspirée par Jésus-Christ, dans une France aux chemins refleuris, marquée par l'un des plus grands rebonds de l'Histoire ? Et à la fin, est-ce qu'une Joie inattendue va succéder à l'Amertume ?

En cette "Année Sainte", les ennemis d'hier vont-ils finalement se réconcilier, en étant conscients des fardeaux de l'Athéisme, qui les nient tous les deux avec dédain ? Les voies du Seigneur étant impénétrables, va-t-il y avoir un étrange et miraculeux sursaut oecuménique à cet égard : un fort vent "d'Autan"? En effet, l'Athéisme était inconcevable pour les Cathares, aussi bien que pour les Catholiques. Le 1er juin 1980, au Bourget (près de Paris), le Pape Jean-Paul II (Karol Wojtyla - 1920 - 2005) posa cette question : "France, Fille Âinée de l'Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ?" Et il est connu qu'un athée à l'aube de sa mort panique vraiment, et retrouve les chemins de la foi par peur de sombrer dans le Grand Vide comme une petite chose. Pourtant, une ferveur joyeuse accompagnant une foi vibrante, dans une impulsion fraternelle renouvelée qui abolit les distinctions, peut venir à bout de tout. C'est ce que nous avons compris du beau message universel du présent Pape, François (Jorge Maria Bergoglio - né en 1936 à Buenos Aires, en Argentine), lorsqu'il est venu à Ajaccio - Corse, France - le 15 décembre 2024 !

No comments:

Post a Comment