Thursday, February 24, 2011

Le souffle incroyable de la puissance divine : la justice divine sait se montrer méticuleuse et efficace !

par Jean-Jacques COURTEY, Docteur en Géographie Economique
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Le problème de Dieu n'a jamais franchement été celui des gens qui ne croient pas en lui : ils y croiront de toute façon un jour...à l'ultime moment, et sa révélation sera radicale. Non, il s'agit plutôt de ceux ou celles (à ne pas oublier) qui feignent d'y croire, en se moquant du monde, et en cherchant au passage à usurper son pouvoir. Car sa révélation sera radicale aussi. Tout le monde, depuis sa naissance, se rapproche de toute façon impavidement et inéluctablement du "grand contact". Et personne ne peut lui échapper.
Qu'est-ce qu'il faut pour que l'humanité croit avant même cet instant, c'est-à-dire dès maintenant ? En fait, ce n'est pas difficile : il lui suffit d'insuffler le vent de la liberté là où cela semblait pourtant irrémédiablement impossible - en Afrique ou autre part -, parce que les systèmes politiques semblaient si bien verrouillés. L'exemple actuel de la Libye, qui fait suite à d'autres régimes iniques et corrompus déjà très rapidement tombés contre toute attente, est très parlant sur ce point.


Le souffle divin n'est pas un leurre. Il ne s'est jamais agi d'une illusion des sens, ni d'un simple mirage dû aux facéties de quelques djinns du désert. Et sa puissance est absolument phénoménale. Il n'y a guère que les idiots ou les crétines pour s'en rendre compte...trop tard. La Kabbale - mot signifiant littéralement "tradition" - à laquelle se rattachait Nostradamus (1503-1566) par exemple, fait notablement intervenir la notion de "ruah", dont la traduction est justement "souffle divin" ; on parle également de "roue divine", ce qui explique encore mieux son processus circulaire de type cyclonique ou en tornade.
En réalité, une foule innombrable de personnes croient qu'après la mort, c'est le néant qui les attend, un néant absolu qui ferait suite au néant relatif de ce qu'elles auraient fait de bien dans leur vie, à titre individuel. C'est le fameux "tu es né (e) de la poussière, et tu retourneras à la poussière !" Elles ont effectivement tout à fait raison de le penser : c'est la punition divine qui les attend clairement, entre autre désagrément inévitable !


Tout se passe comme si la justice divine se montrait hautement méticuleuse, et d'une redoutable efficacité dans son intervention. On n'est pas loin de l'idée de pesée des âmes, pour entrer dans la "Douat", chère à l'antique religion osirienne des Egyptiens. La seule nouveauté, c'est que la pesée a lieu dès à présent en fait, dans le cadre d'un processus d'accélération irrépressible. Dieu est pour ainsi dire "fatigué" des humains et des humaines. Jamais ils ne font le moindre effort pour s'améliorer, et se débarrasser de leur tendance à la cruauté, déguisée derrière des mots mielleux et vides de sens. Pour lui, il est clair qu'ils ne changeront pas, qu'ils ne changeront jamais. Le "noeud de vipères" va donc être tranché, à la façon d'Alexandre (356-323 av. J.-C.), qui trancha définitivement le noeud gordien pour devenir roi d'Asie.
Ceux ou celles qui aiment tant entraver la vie des autres en les empêchant de mener une vie familiale normale ou en niant leurs droits les plus élémentaires, pour se donner un sentiment injuste de puissance, vont être les premiers - ou les premières - à se rendre compte de la force de son glaive d'outre-tombe.



Le monde actuel vit une grande nouveauté sans s'en rendre compte. Car Dieu n'accorde plus guère d'importance aux institutions humaines, dont le rôle protecteur est une relative faillite collective. Tout est biaisé plus ou moins délibérément.
L'omnipotence de l'ineffable va donc désormais avoir tendance à se substituer à tout ce qui a perdu en crédibilité et en légitimité, de façon de plus en plus frappante pour l'imagination, en se montrant hautement remarquable et remarquée.
En vérité, il le dit et le proclame souverainement, même les aveugles vont voir désormais : ils doivent d'ailleurs déjà commencer à se frotter les yeux pour être sûrs de ne pas rêver !

Wednesday, February 16, 2011

"L'indice d'indépendance financière" ou la clef des révélations suprises !

par Jean-Jacques COURTEY, Docteur en Géographie Economique
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Il est question d'introduire de nouveaux indices économiques ou financiers pertinents à l'occasion du prochain G20 des 26 et 27 juin 2011 (à Toronto, Canada), qui sera présidé par la France et coprésidé par l'Allemagne.
Ce nouveau sommet succédera dans la foulée au G8 de Huntsville (Ontario, Canada) des 25 et 26 juin.
Les nouveaux indices devraient constituer autant d'indicateurs des déséquilibres, et donc de signaux d'alerte.
Nous n'en proposons qu'un, l'"indice d'indépendance financière". Cet indice ne se superposerait pas directement aux taux d'endettement des différents Etats - sources de l'OCDE entre autres -par rapport à leur PIB, mais il en dériverait fortement. En fait, il devrait faire intervenir une nécessaire péréquation qui tiendrait compte d'anomalies remarquables abordées infra pour être pleinement opérationnel.
Un classement inédit des principales puissances économiques "indépendantes financièrement de l'extérieur" à partir de cet indice, où l'on tiendrait compte du PIB pour mémoire, pourrait donc être établi sur cette base nouvelle. Pour être à la fois plus parlant et plus pertinent, il devrait intégrer les quatre Etats européens qui sont les protagonistes malheureux de la dangereuse et répétitive crise de l'Euro, à savoir la Grèce, l'Irlande, le Portugal et l'Espagne.
Il ne faut pas oublier que ces quatre Etats ne sont pas vraiment en faillite, mais simplement que le taux de leurs emprunts obligataires sur les marchés avaient dépassé ou vont dépasser le seuil fatidique de 7% à 10 ans. D'ailleurs, les toutes récentes émissions d'obligations européennes de ce début d'année, sont à un taux d'un peu moins de la moitié, parce que remboursables à 5 ans.
Le rôle salvateur de la Chine, et également du Japon, sur notre monnaie est à souligner, parallèlement à la restructuration assez habile de la dette par le FESF (Fonds Européen de Stabilité Financière), créé pour l'occasion en 2010. Je rachète 90 à la Grèce, par exemple, ce qui valait 100, et je lui revends 80 : j'empoche 10 et elle gagne 10 aussi, tel est le principe de ce Fonds.
Il reste que la Chine s'est aussi distinguée par le rachat d'une partie des dettes grecques et portugaises, et peut-être bientôt espagnoles, voire irlandaises.

Mais, venons-en tout de suite à cet étonnant classement des nouvelles puissances financièrement indépendantes, qui en résulterait sur un panel de 17 Etats :
1/Russie
2/ Japon
3/ Australie
4/ Chine
5/ Brésil
6/ Royaume-Uni
7/ Inde
8/ Allemagne
9/ Canada
10/ Espagne
11/ Portugal
12/ USA
13/ France
14/ Belgique
15/ Grèce
16/ Italie
17/ Irlande.

Il y a au moins huit cas inédits à signaler : le Japon, la Chine, la Russie, le Brésil, l'Inde, la France, la Belgique, et les USA.
- Le Japon dont l'endettement brut apparaît très élevé (de l'ordre de 197,2%), ne l'est que vis-à-vis de sa population, à 95%. Son véritable endettement extérieur ne porte que sur les 5% restants, d'où son classement en deuxième position.
-La Chine a un endettement difficile à évaluer, même s'il tournerait officiellement autour de 22,5%, soit un tout petit peu plus que l'étonnante l'Australie (20%). Pour autant, il n'intègre pas le fort endettement des régions. Cependant, il est également vrai que cet endettement "local" dû à une bulle immobilière est essentiellement endogène, à l'instar du modèle nippon, avec cependant des risques de défaillances ou de surchauffe. Toutefois, tant que la forte croissance est là (autour de 9 à 10% l'an), les choses devraient rester à peu près sous contrôle. L'éventuelle présidence chinoise du FMI (2012), pourrait se trouver facilitée par la nouvelle répartition des droits de vote au sein de cette organisation, en vigueur dès cette année. Et elle pourrait être confortée par l'intégration entrevue du Yuan aux DTS (Droits de Tirage Spéciaux) du FMI, à côté de la Livre Sterling, du Dollar, de l'Euro et du Yen.
- La Russie et le Brésil surtout, mais également l'Inde, tous trois membres du BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine), se sont fortement désendettés depuis la deuxième moitié des années 1990 jusqu'à maintenant, en dépit de la crise financière de 2008. Il n'est donc pas étonnant de retrouver ces trois pays "émergés" et non plus "émergents", en tête de peloton, le niveau record optimal étant celui de la Russie avec seulement 9,5%, contre 43,9% pour le Brésil, et 77% pour l'Inde tout de même. C'est très encourageant pour la Russie qui veut redevenir une puissance globale.
- La France (92,5%) profite de "son arrimage" financier et économique à l'Allemagne (85,5% d'endettement), pour éviter le déclassement de sa notation financière : c'est l'impact salvateur de la fameuse "Françallemagne" dans la perception française.
- La Belgique, dont le taux d'endettement (102,5%), n'est pas si éloigné de celui de la Grèce (123,3%) a échappé à une baisse de sa notation financière du fait qu'elle est depuis des mois et des mois sans gouvernement, et qu'elle est le siège de l'Union Européenne, avec Bruxelles, mi-flamande et mi-wallonne.
- Enfin, les USA font très légèrement mieux que nous avec un taux de 92,4% par rapport à leur PIB. Ils ont cherché à surmonter la crise financière du 15 septembre 2008 grâce à deux séries de "Quantitative Easing" (QE) ou "Facilités financières quantitatives". Leur problème ainsi que celui du reste de la planète d'ailleurs, réside dans la fin probable de cette politique d'argent facile, fondée sur l'usage sans frein de la planche à billets (la magie financière du "roi Dollar") en juin 2011, soit dans seulement quatre mois.

Mais il est un cas qui mérite une étude plus approfondie, de par son impact mondial sous-évalué, celui du Royaume-Uni, dont l'endettement est cantonné à 65,8% du PIB (avec une plus faible dépendance extérieure). Sa situation est particulièrement méconnue et pourtant si originale. Ses démembrements mondiaux (dominions comme l'Australie et le Canada, Commonwealth pour l'Afrique et autre part), et ses très subtiles institutions politiques fondant le pouvoir retenu et auto-limité de la monarchie, ainsi que l'institution financière du trust (aux USA notamment), sont si mal compris.
Si avant le 15 septembre 2008, le Royaume-Uni à travers le système des trusts utilisé par ses ressortissants, où l'on ne connaît pas le propriétaire réel, mais seulement l'apparent, possédait environ 60% des USA, il ne semble pas que ce pourcentage ait baissé actuellement.
Egalement, les Etats-Unis utilisent le Dollar possédé par la Fed., qui est un organisme privé composé de différentes banques, dont une partie sont étrangères et constituent la base de la banque centrale américaine. Le droit d'utiliser cette monnaie, dont le nom dérive du "Thaler" allemand, est la source principale de son endettement depuis de très nombreuses années. Or la crise financière du 15 septembre 2008, que l'on pourrait également entrevoir comme une "3ème guerre d'indépendance américaine" vis-à-vis du Royaume-Uni - la Barclays Bank, anglaise, n'ayant pas été autorisée à racheter Lehman Brothers -, ne semble guère avoir fondamentalement modifié ce point.
Nous ne prendrons qu'un exemple pour illustrer le paradoxe britannique, toujours aussi énigmatique : la fusion actuelle de plusieurs bourses occidentales, présentée en France comme un moyen de contrer les bourses chinoises de Shangaï (moins diversifiée et moins puissante en réalité que Londres), ou de Hong-Kong (pas totalement séparée des intérêts britanniques en fait).
Or, il faut tout de suite remarquer que ces fusions présentes permettent de conserver le nouvel équilibre de forces, toujours précaire, issu de la crise financière de 2008. Il y a d'un côté celle de Londres qui est la plus ancienne du monde - elle a été fondée en 1603, sous le règne d'Elizabeth Ière -, et reste la plus discrètement puissante avec ses "bourses-filles", et celle de Toronto au Canada, pays dont la souveraine est la même, Elizabeth II. Et de l'autre, on trouve Euronext-NYSE (New-York Stock Exchange) et la Deutsche Börse, qui établissent très précisément depuis hier un pont entre New-York et Francfort par dessus Paris.



L'enjeu de ce début de XXIème siècle ne va donc pas se résumer à une simple course entre la Chine et les USA pour le rang de première puissance économique mondiale en termes de PIB.
Il y a en réalité plus de participants que prévus à la compétition pour la suprématie mondiale.
Si le PIB britannique par exemple, n'est qu'au 5ème rang mondial (devant nous, de nouveau depuis fin 2010), c'est parce qu'on ne tient plus compte de son PNB : lui intégrait auparavant la vraie richesse des ses ressortissants répandus à toute la surface du globe, USA inclus. Comme durant la "2ème guerre d'indépendance américaine" (1812-1814), où la Maison Blanche fut détruite par les troupes britanniques venant du proche Canada, une trêve s'est instaurée...mais ce n'était qu'une trêve.

Ainsi, la marche en avant vient de reprendre. "Britannia" (nom romain de l'île principale de la Grande-Bretagne) reste aux commandes, et le griffon ainsi que le dragon, symboles de la City de Londres, ont gardé tout leur lustre et toute leur puissance d'antan, même si c'est sous une autre forme. Et comme dans l'Antiquité ou au sortir du Moyen-Age, l'avenir appartient toujours aux thalassocraties à influence ou d'inspiration macédonienne, "libératrices des peuples".
Si le buste de Néfertiti, antique reine d'Egypte, devrait rester à Berlin, il en sera très probablement de même pour la Pierre de Rosette, qui est au British Museum de Londres.
La France quant à elle n'a rien choisi de clair pour son avenir - si ce n'est un passé bicentenaire étriqué, vraiment difficile à enjoliver au regard d'une réalité plus prosaïque et peu convainquante, qui gomme sa vieille gloire. Son quotidien se perd dans une dangereuse et incessante discorde civile, qui s'étale dans les journaux d'ici ou d'ailleurs. Déjà en son temps Jules César (100 - 44 av. J-C.), avait remarqué cette propension gauloise au tumulte, et il lui coupa court en appliquant la loi divine de Mars (52 av. J.-C.). C'est dommage, parce que ça se jouait hier !
Mais au-delà des apparences en trompe-l'oeil, les différents destins des nations semblent déjà fixés par l'antique griffon sumérien. Il y a 600 trillions de dollars sur les marchés dérivés qui restent dans l'anonymat des trusts, soit 24 fois plus que les plus importants PIB réunis (USA, Chine et Japon) !

Monday, February 7, 2011

Fourberie-sur-Seine V : les détours malicieux de la société qui se conspue !

par Jean-Jacques COURTEY, Docteur en Géographie Economique

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Tous les jours, à Fourberie-sur-Seine, nous sommes littéralement "bombardés" par des messages subliminaux, pas uniquement publicitaires, fondés sur des assertions tranchées. Car c'est le seul langage que notre subconscient reconnaît et assimile instantanément. Et la vérité n'a rien à voir là-dedans. C'est en quelque sorte le défaut de fabrication humain. En effet, le travers presqu'automatique de l'esprit humain est de compléter la ou les phrases qui se terminent par des pointillés...car il a peur du vide - la demeure primordiale de Dieu. Cela l'angoisse au plus haut point. Il lui faut donc à tout prix se rassurer de cette manière qui le transforme un peu en "automate" malgré lui.
Parallèlement, l'objectif de nos grands orateurs - ou même de nos petits de la vie quotidienne -, est presque systématiquement le lobe occipital, siège du subconscient - de ceux ou celles qui l'écoutent, et également leur cerveau limbique (le cerveau affectif), et fort rarement leur cerveau cortical (celui qui raisonne, analyse et critique).
Pour éviter le brouillage des idées opposées ou différentes, qui font automatiquement et nécessairement appel à notre "conscient" cette fois-ci, il est recouru à une astuce suprême : le "non-sequitur". Mot à mot il désigne "ce qui ne se suit pas", mais qui en l'occurence va quand même se suivre, en empruntant le détour du "canal analogique". Il n'y a aucun vrai lien entre les prémisses et la conclusion, mais ce qui importe c'est que nous comblions de nous-même instinctivement les "trous".

Le processus s'appuie sur le fonctionnement interne de l'homme ou de la femme, qui croient à ce qui est dit avec suffisamment de force: cela bloque leur lobe occipital. De fait, c'est une réaction physique provoquée par les ondes sonores qui se propagent dans leur cerveau avec la fulgurance d'un tsunami. Or personne ne peut lutter contre un tsunami.
Le célèbre philosophe écossais David Hume (1711-1776) avait compris cela en critiquant la notion de causalité, et en attaquant frontalement les non-sequitur. Sa théorie qui est en fait une méthode de liberté, en détend les ressorts cachés en les émoussant presque complètement.
Hume était ainsi l'anti-Descartes (1596-1650), avec son scepticisme radical quant aux "perceptions de l'esprit". On le considère en effet comme le fondateur de l'empirisme moderne, et de ce qui allait devenir la phénoménologie.

Hume distingue clairement causalité, ressemblance et contiguïté. Il se défie singulièrement des idées supposées générales, dérivées selon lui d'impressions pas réellement objectives. Pour lui, l'homme a tendance à rajouter du sens à ce qui n'en a pas forcément, voire à donner un sens différent à travers la généralisation de la pensée. Ainsi à la notion de causalité, il a tendance à substituer celle de probabilité. Il insiste sur le fait que notre instinct de l'habitude nous entraîne à considérer un peu rapidement que le futur doit ressembler au passé par nécessité logique, en nous appuyant sur le postulat de l'induction.

L'individu qui veut être libre et penser de même doit donc développer un sens de l'attention particulièrement aiguisé, prompt et actif. Avec l'habitude, il se rend vite compte du défaut de la cuirasse chez l'utilisateur (ou l'utilisatrice) des non-sequitur qu'on lui assène, et peut le pointer ou le mettre en échec avec succès.
Les logiques concentriques de type slave ou circulaires comme la logique polonaise inverse en mathématique empruntent beaucoup à Hume sans le savoir. Elles peuvent perturber complètement les utilisateurs ou utilisatrices habituels de "non-sequitur". On sort ainsi de la "pensée-capuchon", qui joue clairement le rôle d'oeillères.

A cet égard, le vrai paradoxe de Fourberie-sur-Seine réside pourtant dans une attitude sociétale visant presque maladivement à se débarrasser de ses valeurs. Cette société ne s'aime pas, et elle cherche donc fondamentalement à se renouveler... quitte à détruire son socle, plus ou moins consciemment. Elle veut gagner à tout prix, ...même celle de sa disparition finale qu'elle semble elle-même avoir quasiment "programmée".
La société de Fourberie-sur-Seine se conspue car elle se méprise profondément. Elle a souvent honte de ce qu'elle fait avec ses protagonistes, mais elle le fait quand même. C'est la raison profonde du diktat de l'urgence qui s'impose presque toujours, de façon un peu absurde et peu raisonnable. Le danger de cette méthode assez suicidaire est d'engendrer un "véritable casse-tête" pluridécennal, un nouveau "Léviathan" sociétal.

Cependant tous ces détours malicieux engendrent une profonde culpabilité latente, ce qui n'est pas sans dommages. En effet, l'autre pendant de cette société fourbe est bien la honte qu'elle ressent, dans presque tout ce qu'elle fait ou génère...surtout quand ça dégénère. Et cela arrive souvent. Elle truque, ment, altère, et désinforme sans vergogne. Son leitmotiv est : "Qui veut la fin, veut les moyens". Et ensuite, elle a le culot de jouer les "hyper-moralistes", notamment avec ceux ou celles qui ont compris que l'on se moquait du monde. Elle s'appuie sur une représentation ou une représentativité assez fausse de la population, mais qui peut se montrer particulièrement agressive et vindicative à l'occasion -non sans effet boomerang immédiat et inattendu. Car nul ne doit savoir qu'elle a honte d'elle-même et se sent si ridicule, pour ne pas perdre ses adhérents ni la manne financière qu'ils apportent !

La société de Fourberie-sur-Seine n'aime pas, mais alors pas du tout son propre reflet. Ce n'est pas "Miroir, miroir dis-moi que je suis la plus belle !" Au contraire, c'est " Surtout tais-toi et regarde ailleurs, sinon fais gaffe à tes oreilles !" Or pour son malheur, son grand problème réside dans ce qu'elle a elle-même des oreilles qui peuvent être "taillées en pointe". De toute façon, elle n'est nullement isolée du reste du monde, avec son symbole de la nef d'Isis, qui flotte mais ne coule pas jusqu'à maintenant. Ne se voulait-elle pas la "capitale du monde" par reflet égyptien ?! Or pour une fois, il est tout à fait possible que son voeu soit entendu, mais uniquement quant à un reflet égyptien non attendu !