Thursday, September 1, 2011

Du "Prince de ce monde" au "Seigneur du futur" très proche : et l'on restera bouche bée !

par Jean-Jacques COURTEY, Docteur en Géographie Economique

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Le fait de savoir si Jésus était un homme ou au contraire de nature divine est résolu par Jésus lui-même : il ne cesse de répéter qu'il est le fils de Dieu, et ses miracles les plus étonnants sont là pour prouver son assertion, afin que nul n'en doute.
Il ne se présente absolument pas comme un homme ordinaire, parmi d'autres : jamais il ne fait ça. Au contraire, on le remarque assez vite du fait de sa façon d'être et de réagir, si originale et unique, mais sans prétention.
Et il est conscient dès sa petite enfance de sa différence : il apprend beaucoup plus vite, comprend mieux, et surtout il réalise des choses considérées comme impossibles pour un être humain. En fixant, les oiseaux qui volent dans le ciel, il est capable de provoquer leur chute soudaine au sol, en état de catalepsie. Mais comme il ne veut pas leur mort, il les réveillent. Et s'ils sont déjà morts, il les ressucitent en disant "Khoum !"
De même, en prononçant un autre mot sacré très puissant, il parvient à figer le Soleil dans sa course rien qu'en le regardant.
Joseph, son père nourricier terrestre, n'aimait pas quand il faisait cela. Il avait peur de ses pouvoirs spéciaux. Aussi le divin enfant avait-il tendance à le faire en cachette, pour ne pas l'inquiéter inutilement. Sa mère Marie au contraire, qui était de même nature que lui (il faut rappeler le troublant cas de sa mère Hannah), se montrait plus attentive et plus compréhensive. Il fallait bien que son fils, chéri entre tous, teste sa puissance, pour que son oeuvre future puisse voir le jour et s'accomplir.

Le message intégral de Jésus, encore plus ou moins gardé sous le boisseau, c'est que celui que les Humains voient règner indûment sur Terre, le "Prince de ce monde", n'est certainement pas Dieu, son père. Il ne faut donc pas révérer le "Prince de ce monde", le Prince de la matière en ce monde terrestre du mélange entre le bien et le mal. S'il heurte une partie du clergé de son époque, c'est bien à cause de cela, outre son emportement contre ceux qui changent de l'argent dans le temple de Salomon.
Il est venu sur Terre pour totalement remettre en cause les croyances. C'est pour cela qu'il proclame apporter le glaive, ou prophétise que son message vital va séparer les familles (Mathieu, X-34 et 35).
Paradoxalement, l'amour lui apparaît absolument indispensable, mais le vrai amour, la vraie force de cohésion de l'univers tout entier. Quant à la rédemption, elle fait partie du triptyque classique avec la foi en Dieu, source d'espérance, dans une certaine mesure seulement.
L'idée constamment entretenue qu'il se serait volontairement sacrifié comme rédempteur de gens qui n'avaient que faire de lui est peut-être un peu exagérée. Lui-même dit bien à Dieu son père sur la croix : "Elie, Elie sabactanni" (Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?).
La réalité jusqu'à aujourd'hui, c'est qu'il était venu délivrer un message divin, et n'a que très peu été entendu, même si l'humanité se sent coupable. Et de nos jours, on ne fait attention à lui que parce qu'on pense avoir trop à perdre, à l'orée de 2012, que l'on soit chrétien ou pas d'ailleurs !

Ainsi Jésus ne pense pas du tout que la rédemption soit accessible à tous et à toutes, et en plus s'il pardonne souvent, il ne le fait pas tout le temps. Il n'aime pas du tout les personnes qui ne sont pas de parole ou se montrent vraiment ingrates, ni d'ailleurs les mauvaises langues, perfides et volontiers trompeuses qui se délectent trop d'un bavardage destructeur : à moins d'un repentir actif et rapide, elles sont exclues par ces fait mêmes semble-t-il du royaume des cieux, qu'il y ait intercession d'un prêtre ou pas. D'ailleurs, Dieu n'a nul besoin constamment d'un intermédiaire humain obligé pour s'adresser directement à ses ouailles, si tel est soudainement son désir. La place très cardinale accordée à la rédemption dans le Christianisme, provient d'abord de Saint Paul (vers 8 - vers 67), le "refondateur" : la raison en est qu'il lui fallait faire oublier, outre son nom de Saül de Tarse, le fait qu'il avait été un persécuteur et un dénonciateur de chrétiens, avant son chemin de Damas (Syrie) !
Enfin, l'importance des sacrements a certainement été surajoutée : si Jésus est baptisé par Jean dans les eaux du Jourdain - son cousin devenu aujourd'hui Saint Jean-Baptiste -, il n'apparaît pas nettement que tous ses disciples le furent aussi. Ainsi, Jésus lui-même n'établit pas du tout une distinction rigoureuse entre "baptisés" et "non-baptisés", mais quant à la pureté du coeur et de l'âme pour être "sauvé (e)", si. Le baptême s'est surtout développé à son imitation tout simplement. Le côté purificateur de l'eau souvent avancé, n'est pas si évident dans l'histoire des mentalités, si l'on songe que du haut Moyen-Age au XVIIIème, voire au milieu du XIXème siècle, il n'était pas forcément bien vu de prendre des bains.

Au demeurant, la division subie du travail transplanétaire entre le "Prince de ce monde" et Dieu est en train de changer à très grande vitesse.
Pour cette raison, le monde de la matière, et donc de l'argent se trouve affecté d'une étrange maladie : il semble curieusement payer sa surévaluation manifeste et ses surtarifications. Il ne sait plus ce qu'il fait ni où il en est, et tout paraît échapper au contrôle de ses habituels protagonistes, pourtant si "maîtres d'eux" habituellement.
Dieu retrouve le pouvoir qu'il avait perdu sur cette Terre au bénéfice d'un autre pris à tort pour lui, et révéré sans discernement à ce titre depuis des siècles et des siècles sous son nom.
Le grand changement dans l'apparente continuité - à l'abord de 2012 si proche désormais -, a déjà largement commencé, et rien ne l'arrêtera plus. Dieu, le "Seigneur du futur", montre inexorablement son pouvoir sur le temps présent, hic et nunc pourrait-on dire ; et forcément, cela s'avère perturbant et troublant à en rester bouche bée, pour une foule de gens non habitués à l'ampleur et à la surpuissance d'un tel phénomène, y compris la papauté à Rome.
Un grand nombre de personnes sur cette Terre souhaitaient depuis des lunes et des lunes que ça change : eh bien, on peut dire qu'elles vont être servies au-delà même de leurs espérances, qu'elles soient de "l"oeuvre de Dieu"(Opus Dei), du Saint Office, ou pas !
Les peuples ou plus simplement les individus disent ce qu'ils veulent de Dieu. Qu'ils l'encensent, le dénigrent ou se moquent secrètement de lui, voire nient son existence pour se rassurer, de toutes façons il les attend.




C'est le "Seigneur du futur" qui décide souverainement, et nul n'a à craindre qu'il ne le fasse pas in fine, et parfois bien avant, quelle que soit sa religion ou au contraire son absence de religion. Toutes les tergiversations ou circonvolutions humaines n'y changeront rien, ni d'ailleurs l'état d'ecclésiastique plus ou moins bien inspiré de ce qu'il veut vraiment, et que l'on soit important ou pas.

C'est lui le Juge Suprême, alors inutile de regarder derrière son épaule avec anxiété !
De plus, il n'y a pas que les Humain (e) s sur Terre : d'autres espèces, bien moins belliqueuses et dangereuses pour la planète, sont également dignes de son intérêt.

Ce monde a en fait déjà changé. Et cela modifie grandement la façon de s'adresser à lui, en ne l'irritant surtout pas. La colère de Dieu n'est pas qu'une vue de l'esprit, alors tous et toutes devraient plutôt chercher à attirer sa bienveillance !

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