Thursday, September 29, 2011

Le "katun Cauac" II : les étranges suprises de la voix du grand Pacal !

par Jean-Jacques COURTEY, Docteur en Géographie Economique
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Le tombeau de Pacal II (603-683) fut découvert par Alberto Ruz Lhuillier (1906-1979), à Palenque - état du Chiapas, Mexique. C'est ce roi maya qui est à l'origine des inscriptions dans sa fameuse pyramide-tombeau, et notamment celles du 21 décembre 2012 si marquantes pour toute la planète actuellement.
Il était le fils de la reine Sak K'uk, qui lui avait transmis sa couronne et son pouvoir, de façon matrilinéaire donc. L'autre particularité vient de ce qu'elle accomplit cela de son vivant, puisqu'elle ne mourut qu'en 640, son époux K'an Mo' Hix n'ayant pas régné. Quand elle donna le pouvoir à son fils, âgé de 12 ans, elle le fit donc en accord avec les lois du ciel, parce qu'il était pour elle prédestiné à quelque chose de gigantesque et d'incroyable : favoriser le retour lumineux du dieu Quetzalcoatl, le "Serpent à plumes".
Rappelons que le "Quetzal" qui entre dans la composition du nom de ce dieu suprême, est un oiseau sacré pour les Mayas. Le mot "coatl" désigne quant à lui le serpent à sonnettes. Ce dieu est donc celui qui annonce lui-même sa venue, ou son retour en faisant du bruit.
Et Dieu sait combien cette lancinante question de "2012" connaît un écho universel, et pas seulement à cause du film catastrophiste de Roland Emmerich sur ce sujet (2009), qui suscite la plus grande des peurs, celle de la fin du monde. Etrangement d'ailleurs, Emmerich oublie de faire référence au fracassant retour de Quetzalcoatl, en ne se concentrant que sur "la fin du calendrier maya". Pour autant, son film à grand spectacle et à effets spéciaux époustouflants mérite vraiment d'être vu, et même revu.


Il y a un grand mystère concernant l'état de conservation du corps de Pacal II. Il était en effet âgé de 80 ans à sa mort, mais curieusement les restes retrouvés sont étonnamment jeunes : il paraissent plutôt ceux d'un homme de 40 ans environ. Ce sont les dents qui stupéfient le plus, car elles sont assez peu usées. On pourrait penser au premier abord qu'il ne s'agit pas vraiment de lui, mais un faisceau d'indices indiquerait que si. Notamment, il correspondrait étonnamment bien à la figure gravée sur son tombeau, en reconstitution holographique. De même, son visage rappelle de façon frappante celui de sa mère. Alors, les spécialistes ont été obligés de se remuer les méninges pour trouver une solution appropriée et plausible : la seule qu'ils aient trouvée, est que ses repas auraient été constitués de nourriture molle et plutôt végétale ! Mais pourquoi diable s'obstine-il encore à paraître si jeune après 1328 ans dans son tombeau ?
Personne n'a songé semble-t-il à une reconstitution dentaire par un "dentiste" de sa cour, qui aurait eu des connaissances et aptitudes stomatologiques très "avant-gardistes". Il est pourtant fort connu que les Mayas avaient une maîtrise de l'art dentaire à faire pâlir d'envie un praticien moderne, avec leurs résines et amalgames spéciaux qui "fusionnaient" avec la ou les dents malades : ils pouvaient ainsi leur redonner une apparence relativement intacte pour longtemps.
Mais il est vrai qu'eux utilisaient également des bases de pierres précieuses ou semi-précieuses réduites en poudre, qui appliquées sur la partie malade acqueraient une solidité inconnue de nos jours. Et l'incompréhension concernant les restes de Pacal II serait en ce cas plutôt due à notre retard médical !

Une autre étrangeté de Pacal était son aptitude à "voyager dans l'entre-mondes" vénuso-terrestre. C'est pour cette raison qu'il est représenté sur son sarcophage dans ce qui peut nous faire songer malgré nous à une capsule spatiale avec ses tuyères : même sans vouloir mettre en avant certaines interprétations d'Erich von Däniken (né en Suisse en 1935), il y a tout de même ce que nos yeux voient en toute bonne foi. On tend à dire que cela figurerait toute autre chose que ce que l'on a tendance à y voir, sans d'ailleurs dire quoi.
Que cela représente quelque chose de réel ou de simplement imaginaire, nous permet tout de même de nous interroger sur ce roi. N'avait-il pas audacieusement prévenu qu'il communiquerait directement avec ses descendants ou le dieu Quetzalcoatl lui-même là où il se trouvait en Occident, via la cavité qui part de son tombeau ? ! Il ne voulait donc pas donner sa voix à n'importe qui, pour faire n'importe quoi.
Rien n'est donc vraiment normal avec ce roi maya
au sens où nous l'entendons. Le facétieux Pacal voulait à coup sûr attirer l'attention, et il y a parfaitement réussi. Le dieu Quetzalcoatl dont il veut simplifier le retour, était parti vers l'Occident à cause d'une trahison.
Et il doit revenir de la même manière, avec une puissance paradoxalement accrue et sublimée, sans que l'on sache pourquoi.
Comme 2011, son année précurseuse, 2012 risque donc d'être particulièrement défavorable pour les personnes déloyales, surtout si elles exercent ou entendent exercer des fonctions de représentation collective, en croyant à tort fermer le chemin à d'autres expressions qu'elles avaient pourtant sollicitées au départ. Une entrave suivie les guettent à leur tour, l'étoile du berger (Vénus) ayant pâli et ne pouvant plus indiquer la bonne route. Car assombrir un ciel qui n'en avait nul besoin, en substituant la défiance à la légitime confiance, n'est pas faire preuve de sagesse. Les effets d'un comportement détourné, bête et méchant - en un mot mesquin -, peuvent en être imprévisiblement durables à l'approche de la grande année 2012.



Dans les mots "Serpent à plumes", il y a "serpent". Et si on veut piétiner un crotale sacré - ce qui n'est vraiment pas très futé -, il va forcément se défendre en mordant au travers son agresseur ou son agresseuse insensés, et soudain devenus dérisoires.

Si l'intelligence, et particulièrement celle du coeur, peut sauver la Terre, une idiotie systémique patente - qui devrait cesser d'être honorée ou encouragée -, l'endommagera à coup sûr : il faut bien y prendre garde !

Avec le "katun Cauac", le "temps des tempêtes" s'installerait par delà le 21 décembre 2012, pour la planète entière, et donc bien au-delà du Mexique, du Guatemala, du Honduras ou du Belize (les antiques zones de culture maya).

Mais, débarassé d'une peur jugée infondée, nul ne cherche plus réellement à savoir pourquoi les Mayas faisaient une si notable distinction entre les différentes couleurs qu'ils faisaient revêtir aux tempêtes : noire, verte, blanche ou rouge ? Il y a un temps pour Hollywood et un autre pour la réalité supposée !

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