Friday, October 14, 2011

Alexandre, le macédonien invincible II : par delà le tonneau de Diogène, la technologie grecque, et les secrets de l'Egypte !

par Jean-Jacques COURTEY, Docteur en Géographie Economique
_______________________

Nous avons tous appris à l'école que le grec Diogène le Cynique (413 -327 av. J.-C.), n'aimait pas Alexandre le Grand (356 - 323 av. J.-C.). A Athènes où il avait dû se réfugier, il l'aurait ainsi apostrophé de son grand tonneau à terre, alors que celui-ci était venu lui demander s'il avait besoin de quelque chose, en lui disant : "ôte-toi de mon soleil !"
Philosophe grec malpoli avec quelqu'un qui s'inquiétait de lui, il se comportait en effet comme le ferait une créature lambda d'aujourd'hui, mise sous les feux de la télé-réalité.
Et tout le monde de conclure qu'Alexandre n'avait pas une grande importance à ses yeux, et en tout cas moins que le Soleil.
S'ensuivit pourtant un court dialogue que l'on ne nous narre jamais :
-"N'as-tu donc pas peur de moi", lui demanda Alexandre ?
- Qu'es-tu donc ? Un bien ou un mal ?
- Un bien.
- Qui pourrait donc craindre le bien ?"
Pour éviter une méprise moderne sur l'attitude assez idiote et peu respectueuse de Diogène, fils d'Icésios - le banquier de Sinope emprisonné pour fabrication de fausse monnaie -, il faut tout de même rappeler que le Soleil avec ses rayons était justement le symbole d'Alexandre. Et il a finalement été repris tel quel en 1995, sur le drapeau de l'actuelle république de Macédoine, ex-yougoslave (1991).

En fait, à la suite de cet incident, Alexandre eût une idée géniale : il allait reprendre l'idée du tonneau de Diogène pour accomplir, ce qui à l'époque était considéré comme impossible.
Il allait se rendre sous l'eau, hors du Soleil donc, pour conquérir le monde des poissons, qui eux savaient se taire, et il y mangerait des petits oignons à la façon de Diogène.
Selon Callisthène d'Olynthe (v. 360 - 327 av. J.-C.), le neveu d'Aristote (384 - 322 av. J.-C.), qui fut historiographe d'Alexandre jusqu'à sa mort pour complot, ce dernier fit une expérience concluante, avec ce que nous nommerions aujourd'hui une cloche de plongée.
Mais en réalité, il s'agissait d'un grand tonneau rempli d'air, et qui disposait de hublots en verre conçus par ses artisans-verriers, en lieu et place des couvercles de bois.
La particularité vient de ce que l'expérimentateur, n'était pas le commandant Jacques-Yves Cousteau (1910 -1997), mais Alexandre le Grand !
Les poissons étonnés et ravis vinrent se coller à ces "hublots" pour contempler la tête blonde du grand roi. Très content de son expérience, Alexandre donna un signe pour qu'on le remonte alors à la surface. Ses compagnons s'exécutèrent rapidement et ils purent se rassurer : il était toujours bien vivant, et il se montrait si heureux d'avoir pu rencontrer des petits êtres vivants plus amicaux que Diogène envers lui, les poissons.

Curieusement, c'est un amiral turc, le célèbre Piri Reis (XVIème siècle) qui a rappelé l'intérêt d'Alexandre pour le monde maritime. Selon lui, les deux cartes du monde qu'il a réalisé avaient pour modèle une carte marine datant de l'époque d'Alexandre le Grand. Or, c'est aussi étrange qu'impossible normalement, du fait que sur celles de Piri Reis sont dessinés comme vus du ciel les contours de l'Antarctique - d'ailleurs inconnu jusqu'en 1820 -, singulièrement.
A l'exception de certaines allusions d'Homère (800 - 740 av. J.-C.) à la "nef rapide" des habitants de l'île de Schérie, les Phéaciens - dans le chant XIII de son Odyssée -, qui parviennent finalement à déposer Ulysse à Ithaque, les Anciens n'étaient pas censés disposer d'une technologie comparable à la nôtre. Il n'y a d'ailleurs guère que les Hindous à avoir fait mention de la technologie grecque qui selon eux inspira ensuite la construction des "vimanas", ces vaisseaux à la fois aériens et aquatiques si présents dans le Mahâbhârata. Mais, mis à part quelques érudits en Occident, ou des spécialistes de la NASA, qui en a connaissance ?
La seule référence à ce que nous avons nommé le "Soleil bleu" d'Alexandre, fait écho au reflet bleuté des "boucliers argentés" aériens mentionnés par l'historien Arrien (v. 95 - v. 175), à l'occasion de la prise de Tyr en Phénicie (329 av. J.-C.), ou un peu plus tard de la défaite du roi Poros en Inde justement (juillet 326 av. J.-C.). Mais il est sans doute préférable de rester dans la métaphore, à l'instar d'Arrien, en laissant aux gens leurs illusions suprématistes.

Il est plus que probable qu'Alexandre devenu Pharaon d'Egypte ait vu à Abydos, non seulement la tombe de Séthy Ier (v. 1324 - v. 1279 av. J.-C., XIXème dynastie), mais encore les troublantes inscriptions hiéroglyphiques de la salle hypostyle de son temple (un hélicoptère, un sous-marin et un avion entre autres). De nos jours, elles laissent les archéologues si perplexes qu'ils préfèrent ne pas en parler du tout en général. C'est dur de se rendre compte que notre époque n'a sans doute rien inventé de vraiment original au fond.
Mais c'est encore plus difficile psychologiquement d'admettre qu'elle ne serait qu'à la "remorque" de l'Antiquité. Cela heurte de plein fouet une conception linéaire de l'histoire - sans doute cyclique en réalité -, en même temps que cela blesse un orgueil démesuré quant au niveau de la soit-disant évolution des Humain (e) s.
Qu'Alexandre ait su également pour la piste et les autres petits secrets de Saqquarah - à la différence de nos contemporains encore aujourd'hui -, n'aurait rien de surprenant : n'était-il pas devenu en tant qu'homme-dieu, la "grande maison" (sens du mot pharaon) ! Il a forcément appris ce qu'était vraiment le "nar" ("pilier ardent") d'Horus, qui seul permit à ce dernier de vaincre son oncle Seth.
Il n'a pas manqué enfin, d'être mis au courant de choses ultra-secrètes par des prêtres égyptiens dévoués, qui expliquent pourquoi par la suite l'Alexandrie égyptienne qu'il avait fondée, devait devenir le siège de la plus grande bibliothèque du monde. Or cette bibliothèque a été endommagée à plusieurs reprises par le feu, puis finalement détruite en 640 sur ordre du calife Amr Ibn al-As (v. 583- v. 663). Or elle vient de renaître étrangement le 16 octobre 2002, au moment où l'on a appris par coïncidence que l'Iran avait pu conserver en fait nombre de ses précieux rouleaux et inestimables papyrii. Et ceci a suscité depuis lors une très forte convoitise internationale.




Alexandre a certes ouvert la voie à une foule de découvertes, avec sa curiosité toujours en éveil et son génie, expérimental également. Mais il a aussi pu bénéficier de l'apport exceptionnel de ses conquêtes. Et cela explique pourquoi dans la mémoire collective, il reste bien plus qu'un très grand général et un roi de multiples royaumes de la Terre.

Par ses contacts avec les meilleurs esprits de son temps, il eût aussi un accès absolument unique à la solution inattendue de certains des plus grands mystères de notre planète. Et c'est ce que voulut perpétuer après sa mort prématurée le général Ptolémée (367 - 283 av. J.-C.), son cousin et ami - en fait plus certainement son demi-frère -, lorsque lui-même finit par devenir puissant pharaon d'Egypte. Et encore aujourd'hui, cela ne plaît pas à tout le monde.

En tout cas, c'est pour cela qu'il s'empara par la force de sa momie sacrée, en route pour Pella (capitale de la Macédoine) en 322 avant Jésus Christ, et l'emmena à Alexandrie, afin de l'inhumer avec tous les honneurs dûs à un homme-dieu. Ainsi tel "son père" Zeus (Jupiter), Alexandre - divin Maître de la surprise foudroyante -, vit-il pour l'éternité. Il sera toujours cet autre homme ("Allos Andros") que certains et surtout certaines attendent si impatiemment !

No comments:

Post a Comment